C'est utopique !
Tout ce qui est nécessaire à ces constructions existe déja, mais est perfectible et le besoin crée l'outil : Les arcades avec triple couches souples, dont une en teflon sont désormais utilisée par exemple pour couvrir des piscines ; l'industrialisation de quantité permettra de réduire les coûts.
Les débuts de l'automobile ou de l'aviation ont été laborieuses, mais on vois les résultats ...
CITATION 1 : De tous temps les hommes ont rêvé de villes idéales, villes rêvées par des philosophes, des penseurs, des romanciers, des peintres, des architectes, et aujourd'hui aussi des cinéastes. Bien plus qu'une utopie architecturale, la ville idéale est souvent, avant tout, la description mythifiée de l'organisation sociale, politique et économique d'une communauté humaine.
L'utopie réalisable vient avant le projet, la réalité du projet lui succède grâce à la technique sans laquelle l'idée de l'utopie réalisable n'aurait pas pu naître.
Cette théorie explique l'apparition périodique des utopies : il faut qu'une technique ou un comportement nouveau soient connus et assimilés l'apport consiste à chercher l'application d'une
technique déjà connue, en remède à une situation qui provoque l'insatisfaction collective ceux qui formulèrent des utopies étaient moins des inventeurs que des réalistes.
L'apparition d'une utopie implique un décalage puisqu'il s'agit de mettre en application une technique déjà connue c'est lorsque la nouvelle technique a été découverte et reconnue qu'une
situation commence à apparaître comme insatisfaisante, l'idée qu'il serait possible de guérir n'apparaît qu'avec la découverte d'un traitement envisageable. La première loi des utopies est le
décalage entre la maladie et le remède.
Source: http://archissi3000.ht.st/
Citation 2 : Albert Jacquart
J'atteins l'âge où proposer une utopie est un devoir ; l'âge où les époques à venir semblent toutes également éloignées : qu'elles appartiennent à des siècles lointains ou à de prochaines décennies, elles sont toutes tapies dans un domaine temporel que je ne parcourrai pas."Le ton est donné par ces premières lignes : personnel, engagé, serein. Dans ce livre-manifeste, Albert Jacquard, en même temps qu'il raconte pour la première fois son enfance et sa jeunesse, livre ses convictions et expose son utopie. Convaincu que nous allons vers un monde d'où le travail-aliénation peut disparaître, il développe l'idée d'une « Cité où tout serait école », où l'on ne parlerait plus du déficit de la Sécurité sociale parce que les soins seraient intégrés au budget de l'Etat au même titre que l'Education ou la Défense, où l'accumulation des richesses céderait le pas à l'organisation des rencontres, où la technique cesserait d'être conçue pour asservir, etc. Utopie ? Bien sûr, mais raisonnable. Car qu'y a-t-il de plus raisonnable que de constater que nous sommes condamnés à inventer de nouvelles voies, faute de quoi le pire est certain.